Les eaux passantes
Romancier à la manière d'un Gabriel Chevalier, d'un Gaston Bonheur ou d'un Marcel Pagnol, Pierre Gonthier excelle à restituer le quotidien de son enfance, à évoquer les amours naissantes... et les eaux passantes.
« La poésie est là, partout, à tout instant, dans le regard de cet enfant qui n'en finit pas d'observer, de s'émerveiller, de mûrir - disait de lui Annie Delpérier, présidente de l'Académie des Lettres et des Arts du Périgord. Elle l'accompagne, rythmant de sa petite musique en demi-teintes chaque instant de son histoire. Dans l'action et la contemplation, dans la colère et la tendresse, dans le rêve et l'étonnement, elle nous le livre, avec franchise, avec pudeur, avec simplicité. La poésie a serpenté tout au long de la vie de Pierre Gonthier, discrète et obstinée, comme serpentait entre les herbes le ruisseau de son enfance, la Couze, avant de se jeter dans la « Grande Eau ». Cette Dordogne tant aimée, au dessus de laquelle le poète a choisi qu'un jour ses cendres soient données aux ronces, quand « s'arrêtera l'aventure ». »
« Qu'ai-je à faire aujourd'hui de l'heure qui dérive / Des ciels au crépuscule et des soleils levants / Puisque tu n'es plus là près de l'eau qui s'esquive / L'océan délaissé s'inquiète au creux des vagues / Et cherche sur le sable tes traces effacées /... / Nos vies s'en sont allées au fil des eaux passantes ».
Ce recueil de poèmes, Pierre Gonthier l'a composé en hommage à « Elle ».
Peintre et dessinateur inspiré, Marcel Nino Pajot l'accompagne avec talent.