roman
Aux côtés du Moine de Lewis (1795) et du Melmoth de
Maturin (1820), Les Élixirs du Diable (1816) figurent parmi
les chefs-d'oeuvre absolus du «roman noir» de la période
romantique.
Pour Hoffmann, ce récit de toutes les indécences et de
tous les excès n'était rien de moins que le pivot secret
autour duquel devait s'orienter toute son oeuvre de
conteur. Freud note qu'on y retrouve, dans une sorte
de symphonie frénétique, l'ensemble des thèmes chers
au grand «fantastiqueur», et d'abord celui du Double,
«dans toutes ses nuances, tous ses développements».
Texte déconcertant à coup sûr, où viennent se fondre
comme en un creuset les plus hautes intuitions
du Romantisme allemand.
«Un des romans les plus extravagants
jamais écrits (...) sans doute une des meilleures
introductions à la lecture d'Hoffmann.»
Michel Braudeau / L'Express