On a longtemps considéré,
après Philippe Ariès, que
l'enfance était une invention
récente, datant au
plus du XVIIIe siècle. Les
auteurs de ce livre font voler cette thèse en éclats, retrouvant
de très nombreux témoignages d'une perception
et d'une sensibilité à l'enfance dès le Moyen Âge. Ils
décrivent l'enfance noble, mais aussi celle des petits
paysans, l'enfance heureuse, mais aussi l'enfance violentée
ou abandonnée. La famille médiévale apparaît
sous un jour nouveau : le rôle majeur du père, longtemps
sous-estimé au profit de celui de la mère, et la
force du lien frère-soeur retrouvent leur juste place.
Enfin, ce livre donne de nombreux détails sur l'éducation
familiale, monastique et scolaire.