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Jacques Audiberti (1899-1956) fut greffier et journaliste de faits-divers. Influencé par Mallarmé et Breton, c'est un artificier du langage. Il en a utilisé toutes les ressources dans une oeuvre nombreuse ou l'on trouve poésies : L'Empire et la Trappe, Race des hommes, La Nouvelle Origine ; romans : Abraxas, Monorail, Des Jardins et des fleuves, et surtout du théâtre : L'Ampélour, Le Mal court, Le Cavalier seul, L'Effet Glapion, La Logeuse. Les historiettes de L'Opéra du monde ont été rééditées en Cahiers Rouges.
Quand Jacques Audiberti dresse la généalogie des enfants naturels, il refait le monde dans un livre qui ressemble à une pochette-surprise. Si Dieu est un enfant naturel, Adam, « dont on trouva un spécimen, connu sous le nom de primate des Gaules, jusque dans la Haute-Marne, à Colombey », en est un autre. Sans oublier Joseph et Marie, et Jeanne d'Arc, « tout entière métissage météorique et double passeport ». Plus près de nous, Audiberti retouche le portrait des fils « parfaits, absolus », ces « orphelins phosphorescents » nommés Drieu la Rochelle, Malraux, Montherlant, Aragon. Au rayon de l'état-civil spirituel, Paul Valéry « paraît être né, tout cuit, de Mallarmé qui eût fait l'amour avec la charmante Racine », Mauriac a pour parents Maine de Biran et François de Sales, Jean Genet descend d'Orphée et d'Elisée-Reclus, Breton a hérité de Bossuet, et Sartre a « l'aveugle acharnement sans humour » de Pascal. On l'a compris, Les Enfants naturels (1956) est une fête de l'esprit, du gratuit ; les mots dansent, c'est un jeu de rôles lexical. Derrière ce joyeux désordre se profile une réflexion sur le temps, une pensée agile, risquée, restituant les pleins pouvoirs à la mythologie. Fantaisie chez Audiberti rime avec poésie.