En 1721, Charles Louis Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu écrivait Les Lettres persanes, un roman anonyme sous la forme de cent-soixante-et-une lettres, échangées entre deux voyageurs Usbek et Rica, et leurs amis restés en Perse. C'est une satire plaisante de la société française toujours d'actualité. Tous les sujets sont abordés, la religion, la justice, l'armée, le célibat des prêtres, les règles alimentaires des différentes religions - catholicisme, judaïsme, islamisme -, etc.
Dans cette soixante-dix-huitième lettre, Rica retranscrit la lettre d'un français visitant et critiquant L'Espagne avant de conclure qu'un Espagnol en France en dirait tout autant : il cite les maisons de fous.
Les Lettres persanes ont été traduites en des dizaines de langues à travers le monde et adaptées au cinéma, Aujourd'hui, grâce au talent de Gérèz Léotin qui a déjà traduit Les Lettres persanes 11 à 14, Molière (l'Avare) ou Levis Carol (Alice au pays des Merveilles) c'est en créole que l'on peut redécouvrir ce trésor de la littérature française.