Édith Frémont se mariait le lendemain.
Elle vient de quitter son fiancé qu’elle ne doit plus revoir que pour le suivre à l’autel.
Seule, dans sa chambre de jeune fille, elle contemple, d’un air pensif, sa toilette de noce, étalée sur des fauteuils. La couronne de fleurs d’oranger est là sur la cheminée, dans un petit carton, tabernacle élégant de cet emblème virginal. Machinalement, elle la pose sur sa tête, s’approche d’une glace et se regarde sans sourire.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.