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Les années 40 sont pour beaucoup d'intellectuels iraniens une "décennie heureuse". Mohammad Massoud, héritier comme ceux de sa génération des idées de la révolution constitutionnelle, offre la figure du libertaire et du redresseur de torts. Les fleurs qui poussent en enfer (1942) est le premier de deux romans autobiographiques qui racontent ce «Printemps de la vie» (1945). L'exil de Reza Shah Pahlavi en 1941 lui permet de fonder le journal Mard-e Emruz qui sera le journal au plus gros tirage de ces années-là. Célébré parmi d'autres par le Premier Congrès des écrivains d'Iran en 1946, il est assassiné un an plus tard devant l'imprimerie de son journal par un activiste communiste. Son franc-parler, le ton acerbe de sa critique sociale en avaient fait l'ennemi de tous les bords.