Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre
1940 et 1945. Peu de régions françaises échapperont à cette
pluie de feu et d'acier, qui fera près de 74 000 blessés et détruira
quelque 300 000 habitations.
S'appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi
que sur des témoignages inédits, l'historien Andrew Knapp,
spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre
mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils
tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder
la France ? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Parfois
imprudents, souvent solidaires, partagés entre le deuil, la colère et
l'espoir, les Français touchés par les bombardements méritent le
plus grand respect pour ce qu'ils ont enduré.