"Au commencement, il était seul dans l'île.
Il avait un nom de code, Teddy Bear, et il s'en servait pour communiquer avec l'hélicoptère du patron : tous les samedis, le patron lui apportait du travail et des provisions pour la semaine.
Il restait encore de la neige dans les sous-bois, mais les grandes marées d'avril avaient emporté les glaces de la grève. Parfois, des volées d'oies blanches venaient se poser sur la batture, du côté nord."
Bientôt pourtant, le havre de paix de ce traducteur de bandes dessinées va être envahi par des individus plutôt loufoques, par une jeune femme belle, mystérieuse et indépendante avec qui il se lie d'amitié... et il en sera terminé de sa solitude créatrice.
Ce livre, déjà reconnu comme un classique de la littérature québécoise, dit avec force et dans une langue somptueuse que le paradis sur terre ne dure jamais longtemps...