L’ironie d’un Caton s’étonnant qu’un haruspice ne rit pas quand il rencontre un autre haruspice dissimule l’importance et la variété du recours romain à des praticiens qui savaient connaître les sentiments des dieux à travers l’interprétation des foudres, des foies des victimes de sacrifices et des prodiges. Ce livre s’intéresse à l’emprunt et à l’utilisation de la divination d’origine étrusque dans le monde romain, des origines jusqu’au vie siècle p.C. Il entreprend de montrer quand, comment et pourquoi les Romains ont intégré les haruspices dans leur religion publique et privée. Il décrit les modalités historiques, les conséquences sociales et les implications religieuses de cette intégration d’une divination au départ étrangère.