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C’est dans un cadre cruellement vrai que Paul Zumthor a situé son dernier roman, « Les Hautes Eaux », dont le héros est l’une des innombrables victimes du raz de marée de février 1953, en Hollande. Joost van der Moere, paysan de l’île de Duiveland, alors la plus durement frappée, appartient à une secte protestante austère dont les membres pratiquent une confiance aveugle dans la Providence. Le fléau frappe Joost avec une soudaineté qui paralyse en lui les premiers réflexes du bon sens. La mer envahit la maison. Joost se réfugie avec les siens sur le toit au milieu du déchaînement de la tempête. Mais il refuse de s’enfuir alors qu’il en est encore temps : il lui semble qu’avec « les hautes eaux » un Dieu vengeur se révèle qui l’emprisonne dans sa foi et exige que l’épreuve soit subie jusqu’au bout. Tandis que meurent l’un après l’autre, autour de lui, les membres de sa famille, Joost éprouve le sentiment douloureux d’entrer dans un mystère atroce mais salvateur, réservé à lui seul. Est-il donc devenu fou, comme tant d’autres durant ces trois nuits d’horreur ? Paul Zumthor, qui vit aux Pays-Bas et fut témoin des inondations de 1953, a su rendre avec une intense vérité ce milieu de paysans zélandais, aspect d’une Hollande inconnue des touristes ; il nous le peint à travers un drame serré dont les événements s’enchaînent avec la rigueur d’une tragédie.