Les Heures Italiques
Et c'est ainsi que les hommes vivent. Ici et ailleurs. En Nouvelle-Calédonie : Manuel, Roger, Daniel, Moueaou, Yashar, Camille et les autres. Caldoches, Kanaks. Des gens ordinaires liés par la famille ou l'amitié. Des choses extraordinaires ou non tissent la vie : un procès pour meurtre, le travail quotidien, la fatigue, le souvenir amer d'un passage à tabac, une danse, une marche dans la nature, la volupté d'une baignade, l'attente d'un bateau pour emmener l'éternel exilé vers une terre rêvée. Et puis les rêves, les douleurs, les amours, l'entraide, les peurs, ici comme ailleurs. En Inde où rêve un pêcheur. À Sarajevo après la guerre, où le Calédonien Manuel, près de sa famille européenne, est confronté aux vestiges du siège de la ville. Avec Fakan, Niazz ou Lida, marqués à jamais par la violence d'une guerre absurde qui a tout écrasé sur son passage.
Et dans ce beau roman douloureux, Nicolas Kurtovitch plaide pour l'accord entre humains et communautés qui partagent une même terre.