Muzo pose sur la table une pile de carnets haute comme un petit homme. «C'est toute ma vie», confie-t-il. Et ce sont des dessins par centaines, des esquisses, des astuces graphiques, des fantasmes ou des blagues. Tout un monde s'agite, un monde d'hommes et de femmes obsédés par le sexe, mangés par la peur, les caprices, les doutes. Muzo les observe, de loin, de près, devant, derrière, de bas en haut. Il ne s'en lasse pas. Parfois, pris de démangeaison, il les peint.
Résultat : un livre très drôle et très méchant.