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Edmond et Jules de Goncourt sont comme écrasés par leur nom. Si nul n’ignore le prix qu’ils ont fondé, l’oubli a frappé la vie et l’œuvre de ces deux frères qui se sont attaqués pendant près d’un demi-siècle à tous les genres littéraires, et plus encore au genre humain.
Suivre les Goncourt, c’est courtiser la princesse Mathilde, dîner avec Zola, survivre à la Commune, passer des salons des Rothschild aux soupentes sordides et recevoir toute l’avant-garde artistique dans leur Grenier de la Villa Montmorency.
Pamphlétaires incisifs, romanciers fondateurs du naturalisme, dramaturges à scandale, collectionneurs impénitents , ces langues de vipère ont légué à la postérité un cadeau empoisonné : un Journal secret qui fait d’eux les meilleurs chroniqueurs du XIXe siècle.
Seule la méchanceté est gratuite , aussi les deux écrivains la dépensent-ils sans compter. Chaque page laisse éclater leur détestation des femmes, des parvenus, des Juifs, des artistes et de leurs familiers. On découvre Baudelaire ouvrant sa porte pour offrir aux voisins le spectacle du génie au travail, Flaubert invitant ses amis à déguster des « cervelles de bourgeois », les demi-mondaines étalant un luxe tapageur ou Napoléon III entouré d’une cour servile qui met en bouteilles l’eau de son bain…
Réactionnaires ne jurant que par la révolution en art, aristocrates se piquant de faire entrer le bas peuple dans la littérature, les Goncourt offrent un regard aiguisé sur un monde en plein bouleversement, où, de guerres en révolutions, le paysan fait place à l’ouvrier, la bougie à l’ampoule et le cheval à l’automobile.