Les involontaires
Paris, en attente de neige. Un ciel bas et lourd pèse sur la capitale. Parmi les amoncellements hétéroclites du Louvre des Antiquaires, quatre humanités réduites en esclavage. Quatre destins livrés aux soubresauts du monde que l'on dit progressant. Modernes et doux. A la servitude consentie et bien sage. Un Tamachek, arpenteur des horizons sahéliens. Un Kurde, issu des hauteurs arides qui dominent l'Euphrate. Une Vietnamienne - Mai - aux habitudes de tolérance, intacte de l'effort agricole des rizières. Et une Indienne - l'Adoptée - que les guérillas méso-américaines ont laissée orpheline. Un jour, pourtant, montera la révolte. Violente et drue. Menée par un ancien militaire dont le sang mêlé charrie les forces du vaudou et les sortilèges des prêtres des pyramides de sacrifice, elle laissera les forces de l'ordre ensanglantées et pantelantes. Et notre monde en émoi.
C'est cette histoire, résolument actuelle, que conte Les Involontaires dans un style tour à tour fluide ou rêche.