«Le roman décrit des situations et des types allemands de la période préhitlérienne. Les personnages choisis pour les représenter sont dépourvus de convictions politiques. Dans la mesure où ils en ont, ils flottent dans le vague et le nébuleux. Aucun d'eux n'est directement "responsable" de la catastrophe hitlérienne. C'est pourquoi le livre s'appelle Les Irresponsables. C'est, malgré tout, dans cet état d'âme que le nazisme a puisé sa vraie force.»
C'est en ces termes qu'Hermann Broch définissait le projet de ce grand roman qui fut aussi son dernier livre.