« L'une des joies les plus délicates du printemps est la tombée d'une pluie fine sur les fleurs. Les gouttes brillantes, vraisemblablement en apesateur, tombent sur l'arbre de mai, créant ainsi un son semblable à celui d'un rire doux. »
Les joies du printemps nous confie le témoignage poignant de la gratitude d'une femme pour la beauté, la couleur, la forme, la délicatesse et la majesté du monde naturel.
Essais thématiques sur la Nature et ce qu'elle peut offrir de plus radieux, la plume lyrique de Mary Webb invite à une calme parenthèse, au coeur des endroits qu'elle a chéris durant sa vie et ses années de souffrance.
Premier manuscrit en prose de la romancière, publié en 1917, cette traduction inédite révèle la jeune Mary en tant qu'autrice à part entière, restée de trop longues années dans l'ombre : elle voit en la Nature une compagne de vie, éternellement présente dans ses oeuvres, et qui trouvera sa reconnaissance avec Sarn, prix Femina en 1924.