Une terrible sécheresse contraint la population d'un petit village de montagne à fuir vers des contrées plus clémentes. Incapable de marcher des jours durant, un vieil homme demeure, en compagnie d'un chien aveugle, à veiller sur un unique pied de maïs. Dès lors, pour l'aïeul comme pour la bête, chaque jour vécu sera une victoire sur la mort.
Ce livre est d'une force et d'une beauté à la mesure de cette plaine couronnée de montagnes dénudées où flamboie un soleil omniprésent. Le roman de Yan Lianke est un hymne à la vie. La fragilité et la puissance de la vie, et la volonté obstinée de l'homme de la faire germer, de l'entretenir, d'en assurer la transmission. C'est un acte de foi, aux confins du conte et du chant, à la langue comme jaillie de la nuit des temps ou des profondeurs les plus intimes de l'être.
Un court texte à la fois extrêmement beau et lourd de sens (Le Monde).
C'est beau, comme Le Vieil Homme et la mer réécrit en chinois (Le Figaro littéraire).