Récit de onze années passées par l'auteur dans l'Algérie française puis indépendante en sa qualité de médecin.
Appelé sous les drapeaux il se retrouve de février à août 1957 au sein d'un bataillon de chasseurs alpins dans la vallée de la Soummam en Kabylie. Il y découvre tous les problèmes inhérents à la «guerre sans nom» y compris la torture.
Il passe les 10 mois suivants (août 57 - juin 58) à l'hôpital militaire Laveran de Constantine. Là aussi les épreuves ne manquent pas, de l'application de la peine capitale à certains «rebelles» jusqu'aux soubresauts du 13 mai 58.
Après une parenthèse de quelques mois à Paris où il achève son temps de service (27 mois en tout) il retourne volontairement s'installer dans une Algérie toujours en guerre. Il y ouvre, à Bône, un cabinet médical privé.
De 1960 à 1962, l'auteur, du fait de ses positions politiques, se voit confronté à la violence et aux menaces de l'OAS, après le putsch des généraux d'avril 61, concrétisées par le plasticage de son cabinet.
L'indépendance venue (juillet 62) après le cessez-le-feu du 19 mars 62 qui fait redoubler la violence, vient le temps de la sérénité malgré quelques accrocs. Retour définitif à Paris en juillet 68.
Ce récit se veut un témoignage direct, vécu, des principaux évènements qui ont eu pour cadre l'Algérie en voie de décolonisation. Et aussi de ce que furent les premières années de l'Algérie indépendante.