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Si les sociétés coloniales des Antilles françaises sont bien connues à travers l’histoire des esclaves, celle de leurs propriétaires restait à faire. Et pour cause : c’est la chronique honteuse de dominants engagés dans une épouvantable entreprise d’exploitation de femmes, d’hommes et d’enfants.
Pourtant, l’histoire des esclaves est indissociable de celle des maîtres. C’est celle que raconte Frédéric Régent, à travers le cas de la Guadeloupe. Il suit en particulier le parcours de quatre familles sur huit générations et reconstitue leur installation sur l’île, à partir de 1635. C’est le temps de la culture du tabac, il faut mettre en valeur les terres : ces premiers colons font appel à des engagés, des Européens, qui sous un contrat de servitude subissent de terribles conditions de travail qui préfigurent celles que subiront les esclaves. Par la suite, certains de ces engagés deviennent eux-mêmes des maîtres. Puis avec le développement de la production de sucre, les esclaves sont de plus en plus nombreux à être importés d’Afrique. Ces maîtres ont recours à une extrême violence. Toutefois, du fait du faible nombre de femmes européennes, certains s’unissent avec leurs esclaves. Au gré de la fortune, quelques-uns de leurs descendants passent pour blancs, tandis que d’autres forment la catégorie des libres de couleur. La production de sucre fait la richesse de ces propriétaires. À travers leurs habitations, ils mettent en place des entreprises mobilisant d’énormes capitaux en s’intégrant à une économie connectée au monde. Les maîtres de la Guadeloupe constituent bien un des acteurs moteurs d’une des principales puissances de l’Europe moderne.