Les Métamorphoses d'Ovide font l'objet, depuis la fin des années 1980, de relectures critiques, de réécritures et de retraductions en anglais, en allemand et en français qui les donnent à lire comme une oeuvre plurielle, plus autorisante qu'autoritaire. Cette lecture interroge de plus les liens de la mémoire et de l'oubli en convoquant certains des textes qui ont assuré la transmission de l'oeuvre ovidienne. Ces textes revenants constituent un corpus intermédiaire dont le statut esthétique, théorique et mémoriel mérite d'être interrogé. Il pose notamment la question des enjeux liés au genre, à la langue ou à la formation intellectuelle qui déterminent également, au-delà d'un pluralisme théorique, la transmission des Métamorphoses.