Les Miroirs ardents
Dans ce roman se côtoient Lélian, anagramme du patronyme de Paul Verlaine, la fée Clotho, l'une des trois Parques, L'Autoportrait d'Albrecht Dürer, l'apôtre saint Jean, le devin Tirésias, la déesse de la mort Hécate, Dorothée le transsexuel, Anicet, un jeune amant, l'athlète aux mille reflets qui représente n'importe quel partenaire sexuel. Tout ce monde se déploie dans un univers onirique dont l'absurde le dispute à l'illogisme, la bigarrure à la violence, la souffrance à la cruauté. À propos de son oeuvre Les Quatre vents de l'esprit, Victor Hugo conclut :
« Ce livre est écrit beaucoup avec le rêve, un peu avec le souvenir. Rêver est permis aux vaincus ; se souvenir est permis aux solitaires ».
Ces quelques mots, l'auteur les fait siens.