Glaise par poignées à s'en étouffer l'étreinte.
Ni la terre, ni tes pieds, ne combleront les vides.
L'instant où tes pieds s'enfonceront dans la terre,
Instant volontairement et consciemment précis,
où chaque grain trouve sa place au creux de chaque vide.
Ces poésies, jetées d'une même flèche, d'une même faille,
d'une même larme sur le papier tendu du funambule
urbain, tentent de nous réconcilier avec la part de
poisson-ampoule qui sommeille en chacun de nous.
Gravées à la lampe-torche et au burin, elles se nourrissent
d'aiguillages mal huilés, de ronds-points en culs-de-sac,
de ces mondes-instant où l'on tombe pour mieux s'élever.