Achevé en 1932, cet ouvrage de Jean Sauvaget dresse un état des lieux du patrimoine damascène. S’il ne reste que peu de choses de la ville antique (Bâb Charqi, Bâb Saghîr, temple de Jupiter, aqueduc romain et chapelle de Saint Ananie), les vestiges de la période musulmane et médiévale sont quant à beaucoup plus nombreux (plus de cents éléments recensés pour une quarantaine d’illustrations). Un très long chapitre est consacré à la Mosquée des Omeyyades. Mais les richesses architecturales ne s’arrêtent pas là, puisqu’il convient également de mentionner la citadelle, les portes, les mausolées, les madrasas, les caravansérails et autres hammams, lesquels contribuent à faire de la capitale syrienne une ville d’exception.