«No pasarán!», «Pasionaria», «Arriba España!»... La Guerre d'Espagne, comme tous les conflits, fut aussi une guerre des mots. Durant la «longue nuit» de la dictature franquiste, ces mêmes termes servirent à prolonger la guerre puis rentrèrent dans l'histoire.
C'est à partir de l'analyse de ces expressions, véritables «leviers» permettant d'accéder à la réalité politique mais aussi sociale de cette époque, que François Godicheau, intégrant les recherches les plus récentes sur le sujet, se propose d'éclairer ces années 1936 à 1939 où se joua l'un des drames collectifs les plus poignants du XXe siècle.