Commençons par le commencement. A tout seigneur tout honneur.
Et d’abord, je demande à protester ici avec l’énergie convenable contre toute interprétation anti-fiscale et mal trésorière qu’il plairait à des esprits gauches de donner à ce qui va suivre. L’impôt du tabac me paraît un impôt très-légitime en principe, ne portant sur rien que l’on puisse raisonnablement manger ou boire. Quant à la façon même dont cet impôt est perçu en France, quant au mônôbôle, comme disait germaniquement à la tribune le ministre des finances Humann, je n’y sens rien non plus qui me répugne.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.