Les naufragés de Soledad fut
commencé fin 1890 et il
semble que Stevenson y tenait
beaucoup. Las, la publication
à la même époque de deux
autres romans au thème similaire
ruina ses projets et son
idée s'étant trouvée ainsi anticipée,
il écrivit que l'histoire
des Naufragés «avait du même
coup fait naufrage à jamais...»
A lire ce très brillant début,
on peut le regretter...
Ollala, un troublant récit de
possession et d'amour dans
l'arrière pays espagnol fut écrit
en 1885 et sa traduction par
Alfred Jarry, qui avait échappé
aux éditeurs des «OEuvres
complètes» de Stevenson fut
publiée dans plusieurs numéros
à diffusion confidentielle
de La Vogue en 1901.
Une fable clôt ce recueil, La
maison du temps jadis, assurément
l'un des textes les plus
troublants de l'oeuvre de Stevenson
qui fut séduit par cette
forme de narration répondant
à son souci de récits épurés à
l'extrême et conclus par la
mise en évidence d'un paradoxe,
d'une contradiction fondamentale
de la condition
humaine.
Les amoureux de Stevenson
se régaleront de ces trois
textes qui mettent une fois de
plus en évidence la richesse
passionnante de son oeuvre.