Le catholicisme donne parfois le sentiment d’avoir réussi son aggiornamento. Pourtant, les années Jean-Paul II et Benoît XVI sonnent comme une revanche : celle des intransigeants. En l’espace de deux pontificats, les voilà devenus les nouveaux soldats du Vatican au détriment des ordres anciens et plus encore des catholiques modernistes. Jusqu’où ira ce virage ? Jusqu’à faire du concile de Vatican II une parenthèse ? Jusqu’à Vatican moins II ? C’est ce qu’ont voulu savoir Caroline Fourest et Fiammetta Venner en enquêtant sur les relations complexes qu’entretient Rome avec trois courants sulfureux du catholicisme contemporain : l’Opus Dei, la Légion du Christ et les traditionalistes.