Parce que l'île d'Oléron pointe fièrement le bec vers le nord dans l'océan, elle sert souvent d'escale temporaire aux grands oiseaux de mer. Ceux que les continentaux ignorent. Les eiders à duvet, fous de Bassan, pingouins torda, sternes, labbes, puffins etc. Le phare de Chassiron ne sert pas d'amer qu'aux marins. Mais Oléron, la plus grande île française après la Corse, est également riche de multiples biotopes pour héberger une avifaune variée : marais doux ou salés, forêts de pins ou de feuillus, praires, cultures, côtes sablonneuses ou rocheuses. Ainsi les limicoles, les pics, les passereaux, les rapaces diurnes et nocturnes y trouvent leur bonheur. Le hibou moyen-duc y est plus présent qu'ailleurs, deux couples du rare circaète Jean-le-Blanc y nichent. Ce n'est pas un hasard si on y a ouvert un centre d'hébergement pour oiseaux blessés (Le Marais aux Oiseaux) et si une réserve naturelle (Moëze-Oléron) relie l'île au continent. Ce livre présente 170 des 360 oiseaux recensés dans Oléron la Lumineuse.