Alger. Un homme est à son balcon. Il regarde vivre son quartier et parle de son pays : la colonisation, Isabelle Eberhardt, Albert Camus, l'Indépendance, le FLN, le FIS, le chaos et la mort.
Dans un pays où le sang a une fâcheuse tendance à remplacer le verbe, où sourire devient un acte de courage, la parole d'Aziz Chouaki, entre ironie mordante et désespoir, restitue la mémoire d'un peuple, ses errements, ses espoirs et ses peines.