On doit à la Silicon Valley (Californie) la révolution des semi-conducteurs
(années 70), celle de la micro-informatique et des
biotechnologies (années 80), celle de l'Internet (années 90).
Elle est aujourd'hui le laboratoire mondial de l'économie verte, où
une poignée d'aventuriers est en train d'inventer notre avenir.
Ils s'appellent Elon Musk, Shai Agassi, Saul Griffith, Bill Gross,
Matt Golden... Ces noms ne vous disent rien, mais ce sont les futurs
Bill Gates du green business.
Véritables pionniers de la nouvelle frontière américaine, ils sont
jeunes, millionnaires, brillants, et leurs projets - souvent utopiques
à première vue - vont redessiner la carte économique et énergétique
de la planète.
Ils inventent la voiture électrique de deuxième génération, les
panneaux solaires dont nos toits se couvriront bientôt, le carburant
à base d'algues qui remplacera notre sans-plomb. Ils repensent la
façon dont on produit, dont on travaille, dont on se déplace, se loge,
se distrait, se nourrit ; nos relations aux autres, à la faune, à la flore.
Attention, ces «American écolos» ne sont pas de doux rêveurs
animés par le seul souci du bien-être des générations futures, mais
de redoutables hommes d'affaires dont l'activité pèse déjà des
centaines de millions de dollars. Ils nous invitent à passer de la
société de surconsommation à l'éthique de la frugalité : bienvenue
dans le monde de demain !