«J'ai la tête épique.» Ces premiers mots
des Poilus, Delteil les illustre de façon
magistrale. A la geste des soldats de la
Grande Guerre, ces héros anonymes de
la Marne, des tranchées et de Verdun
répond celle de leurs chefs immortels,
Gallieni, Clemenceau, Foch, dont Delteil
nous laisse des portraits inoubliables.
Incarnation de la France terrienne et
paysanne, le poilu l'emporte, car «la victoire,
la défaite : il s'en fiche. L'essentiel,
c'est l'honneur».