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Entre Paris et la province, la relation fut longtemps de suzeraineté, au moins politique et intellectuelle. Tension, amertume, rapports du « ils » possessifs au « nous » possédés, la France en proie à la centralisation capétienne, puis napoléonienne, puis gaulliste, était conduite à la stérilité par l’hypertrophie d’une capitale moloch. A l’heure où la multiplication des communications et la vogue de la télévision devraient pousser jusqu’à la caricature la colonisation de la province et son alignement minutieux sur Paris, une sorte de phénomène de rejet se produit, qui rend non pas l’initiative, mais un esprit d’entreprise à la province, pudiquement dotée d’un vocable nouveau : celui, collectif et optimiste, de régions. Là, mieux qu’à Paris engoncé dans sa graisse, est peut-être en train de se manifester, sous le vernis écaillé de la coutume et du conservatisme, un esprit de recherche et de renouveau. Lille, Angoulême, Chalon-sur-Saône, sont-ils les pôles de développement de la France de demain ? Du « Brasilia » qui tente de vivre à Mourenx à la compagnie d’aménagement du Languedoc et aux entreprises rurales industrialisées, la province s’anime. C’est désormais la France du risque, de l’éclosion. Regardons-la vivre sous les regards croisés de quelques-uns des meilleurs journalistes français.