"Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes
Je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville
Le chemin de cette ville n'a pas de fin
Va, perds tout ce que tu as, c'est cela qui est le tout."
Rûmî
Rûmî, que le monde de l'Islam désigne comme Mawlânâ, "notre Maître", n'est pas seulement l'un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, qui, au XIIIe siècle, parlait déjà de la fission de l'atome et de la pluralité des systèmes solaires. Il est aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle.
Ses Quatrains ou Rubâi'yât expriment toutes les nuances des états spirituels ; désir, passion, nostalgie, rêve, mélancolie, amour... Ils nous font saisir, par une sorte d'intuition fulgurante, un univers où tout se fonde sur la quête de l'Absolu.
L'interprétation que Hassan Massoudy, peintre et calligraphe d'origine irakienne, donne des poèmes de Rûmî reflète admirablement l'enseignement soufi, à la fois tradition vivante et sagesse universelle.