Le regard dans le miroir scrute l'inexistence,
les poils du sourcil multiplient en labyrinthe,
l'oeil dans la vitre reflète l'absence, dans la masse
les cheveux, perruque temporaire, troublent les mains :
tombent sur les joues.
L'inquiétude prolongée met en évidence
l'infini mortel des pores dilatés,
aventure extrême d'un objet qui se maquille,
choisit une direction inconsciente ou folle.
Derrière le lavabo le corps en oscillation
évite l'éblouissement, révoltante présence,
indicatrice et éclairante, dans la chambre à vide
parmi les plumes tourbillonne, l'étouffement.