Ambitieuses, stratèges habiles, souveraines, bourgeoises ou femmes du peuple, elles ne reculeront devant rien pour assouvir leur soif de pouvoir... Elles sont Les reines de sang
La séditieuse
Novembre 1853. Jhansi, petit État d'Inde centrale. Rani Lakshmî Bâî dessine entre ses sourcils un point noir : le tilak de deuil. Veuve du Rajah et d'un royaume, elle fuit vers son destin, avec sa famille et sa suite...
Tout commence à Bithoor, au Palais du Peshwâ Baji Rao II, en 1840. Dans une Inde sous domination de l'Empire britannique, Manikarnika, alors jeune fille de 14 ans, reçoit une plume de paon offerte par un mystérieux étranger sur un cheval noir. Elle apprend que le Maharaja du Jhansi l'a choisie comme épouse... Elle sera Rani, ou reine, du Jhansi !
Tandis qu'elle s'initie aux rudiments du pouvoir, elle est bouleversée par les brimades contre son peuple et le mépris des Anglais envers les coutumes indiennes. Lorsque le Jhansi, disposant jusque-là d'une relative liberté, est menacé purement et simplement d'annexion, une petite flamme s'allume dans le coeur de la jeune reine. Celle de la sédition. Celle de la rébellion.