«Aborder le problème de la religion préhistorique
sans avertir d'emblée le lecteur qu'il s'engage dans la
brume la plus épaisse, sur un terrain glissant et semé
de ravins serait manquer de charité à son égard. [...]
L'homme préhistorique ne nous a laissé que des messages
tronqués. Il a pu poser sur le sol un caillou
quelconque à l'issu d'un long rituel où il offrait un foie
de bison grillé sur un plat d'écorce peint à l'ocre. Les
gestes, les paroles, le foie, le plateau ont disparu ;
quant au caillou, sauf un miracle, nous ne le distinguerons
pas des autres cailloux environnants.»