Après la mort de ses parents, le narrateur encore adolescent se retrouve maître de la Villa des Palmiers où fleurissent des roses semblables à celles décrites par Pline l'Ancien. Vingt ans plus tard, alors qu'il a quitté son île natale et que la propriété a été vendue, il est rappelé à ses souvenirs par l'avis de décès d'une jeune fille et par l'annonce de l'arrivée de Rose, la cousine qui le gardait autrefois. Rose est malade, pressée par le temps. Elle veut faire surgir la vérité dissimulée sous la fable qu'elle-même avait jadis entretenue. Présent et passé, dès lors, s'entrecroisent. Les paysages de l'île et ceux de Paris. les personnages d'hier et d'autrefois se superposent selon le procédé familier au romancier. Mais il importe peu au narrateur de démêler le vrai du faux. Sa part d'éternité reste l'amour reçu et donné, et, pour lui, il y aura toujours, quelque part, un coin où refleuriront les roses.