Les Roses de Taos
ou
Les ironies du destin
« En posant le couvercle sur la boîte à chaussures, les brumes épaisses du passé se dissipèrent. Les morceaux réunis faisaient de cette boîte un univers en soi, un objet tangible, précieux par son unicité, inaliénable. » Quoi de plus insignifiant qu'une boîte à chaussures, une fleur ou une carte à jouer ? Éphémère mais durable, l'objet quel qu'il soit, détient un pouvoir qui nous échappe, nous fait sourire devant les ironies du destin où des êtres séparés parviennent à se retrouver.
Marie Cayol « a des talents de poète, un amour de la langue et une qualité d'expression toute de clarté et de concision. Ses images sont immédiatement parlantes, révélatrices - de petits chefs-d'oeuvre de suggestion. »
N.Scott Momaday, prix Pulitzer, 1969.
Pierre Cayol « explore, du coeur et du regard, des objets dont il saisit l'harmonie profonde des formes. Le souffle de l'inspiration s'allie à la maîtrise. Les liens avec les choses sont profonds que l'oeil du peintre saisit et exalte. »
Jean Joubert, prix Renaudot, 1975.