J'assiste aux sacrifices funéraires faits pour le détachement
et la paix de l'âme de la mère de D... Il s'est rasé - pas
seulement la figure, mais aussi le crâne - pour la première
fois depuis le décès, survenu il y a quatorze jours. À présent,
il ressemble encore plus à une grenouille. Il est vêtu
d'un dhoti ordinaire, comme un paysan. Il m'a obligé à en
mettre un aussi, mais en soie. Je marche pieds nus dans la
maison, ce qui m'aide à rêver, à imaginer que je suis qui je
voudrais et comme je voudrais. Je me réfugie par moments
dans la bibliothèque, où je peux rester seul et d'où je le
regarde dehors à travers les fenêtres grillagées, avec le
désir fou de ne plus jamais m'évader. Ce qui me ravit tout
particulièrement, ce sont les jeunes filles et les femmes,
que je commence à voir de plus près et à connaître.
M. E.