Un petit siècle sépare le cerf-volant des frères Wright des engins supersoniques qui sillonnent aujourd'hui le ciel. Cent ans pour passer de zéro à l'infini... au gré des inventions les plus folles et à la faveur d'un formidable âge d'or, 1909-1939, qui, de Louis Blériot à Howard Hughes, de la Manche au premier tour du monde, a permis à l'aviation de franchir les océans et de tracer les routes du ciel. Védrines, Garros, Costes et Bellonte, Lindbergh, Mermoz et Saint-Exupéry, le temps d'une génération seulement, ont permis à l'aviation de devenir adulte. Benoît Heimermann retrace ces «trente glorieuses» au cours desquelles les pilotes ont inventé un monde où l'esprit de conquête était la seule raison d'être.