La nature observée par les sciences participatives est avant tout une nature ordinaire, celle des hirondelles et des moineaux. Et c’est peut-être pourquoi les sciences participatives, qui peuvent venir au secours de la biodiversité, bénéficient d’une popularité accrue. Ces pratiques d’observation et de signalement d’éléments sont adoptées par des personnes qui n’en font pas une activité professionnelle. Elles étaient 53 000 en en 2017. Quelles sont les vertus de ces pratiques citoyennes qui font collaborer sciences et société ? Qui sont les contributeurs ? En quoi ces pratiques associent-elles robustesse des données et engouement du promeneur en pleine nature, dans ce qui reste un loisir mais sert la connaissance ? L’approche sociologique retenue permettra au lecteur d’y voir plus clair dans le foisonnement des initiatives actuelles.