«Ce n'est pas le portrait d'une femme
que j'ai voulu tracer dans Les Semailles
et les Moissons, mais celui de trois femmes
différentes et pourtant mystérieusement
apparentées. Certains traits de caractère
se retrouvent chez elles, de mère en fille.
Chacune à sa façon illustre l'ascension
d'une famille partie de rien et qui, à force
de travail, de renoncement, de courage, se
taille une place au soleil. Qu'il s'agisse de
Maria, d'Amélie, d'Elisabeth, je leur voue
la même tendresse et le même respect. Elles
incarnent pour moi l'admirable opiniâtreté
féminine dans la construction du bonheur.»