A moins de trente ans - l'âge de Bonaparte au Pont d'Arcole ou d'Alexandre à la bataille d'Arbèles - Thomas Edward Lawrence fut l'un des chefs de la Révolte arabe contre l'Empire ottoman. Nul historien ne conteste plus aujourd'hui l'importance de son rôle dans cette guérilla du désert qui, en affaiblissant au Proche-Orient l'allié des Empires Centraux, devait infléchir le cours de la Grande Guerre.
Les Sept Piliers de la Sagesse retrace le déroulement de cette épopée moderne, de 1916 à 1918. Récit de campagne dans la plus pure tradition des historiens antiques, c'est aussi une méditation sur les destins entrecroisés de l'Orient sémite et de l'Occident christianisé. C'est surtout, servi par une langue admirable de rigueur et de sobriété, l'autoportrait en actes d'un homme hors du commun, en qui s'unissent avec un rare bonheur la clairvoyance et l'intrépidité, le sens du lyrisme et le goût de l'érudition, la culture humaniste et la vertu guerrière.
«En tant que récit de guerre et d'aventure, Les Sept Piliers de la Sagesse est un livre inégalable, écrit W. Churchill. Il prend place aux côtés des plus grands ouvrages jamais écrits en langue anglaise.»