Qu'importe la mort, son mutisme, si, à l'envers du temps, revient l'image du départ ? Si le chant rebrousse chemin vers le coeur. Si les fantômes prennent consistance sous les paupières closes. Est-ce toujours trop tard, trop tôt, qu'on embarque ? L'ombre attend sur le quai. Le passeur à la même place. Il est l'heure de dénouer la corde autour du dernier mot.