Ce volume s'inscrit dans le cadre des nouvelles pistes méthodologiques sur l'étude de l'altérité et se propose d'analyser les implications politiques et sociales des manifestations sonores. L'approche sonore appliquée à l'étude de la conception du pouvoir dépasse ici pour la première fois l'horizon gréco-romain pour s'ouvrir à d'autres civilisations de la Méditerranée antique où à des groupes sociaux soit minoritaires soit politiquement subordonnés. Cette perspective chronologique a permis de nuancer une idée reçue sur la place disproportionnée du bruit et du silence dans les civilisations de la Méditerranée et dans les sociétés dites barbares.