«...Cyprien renaissait doucement. Il n'était plus le même,
certes, et ce grand corps mou traînant sans allure ne rappelait
que de loin l'homme d'avant, personnage impérieux
toujours précédé de son bruit, et dont les talons faisaient
craquer le parquet. Son masque jadis plein de belle chair
rose avait fondu, deux longues ravines le couturaient, à
gauche et à droite du nez, qui, lui-même, prenait tendance
à prendre de tout son poids sur la moustache ; l'oeil terni ne
brillait plus que d'un éclat morne au fond d'un lacis de rides,
et la belle barbe elle-même s'effilochait sans art comme une
loque.»