L'auteur publie son cinquième
ouvrage sur le mystère des Templiers. Il
utilise, ici, des archives inédites du
Vatican, traduites par des Chartistes,
qui exposent en détail les accusations
terribles portées par la justice de
Philippe IV le Bel contre les malheureux
chevaliers. Des accusations assurément
fausses et montées de toutes pièces.
Mais les révélations les plus intéressantes
concernent la naissance de l'ordre,
dont l'expansion soudaine et brutale
après la prise de Jérusalem, sonne
comme une revanche : celle de Justes
qui rejettent les fleuves de sang versés
par les croisés. Mais également la révolution
sociale prônée par l'ordre qui
bouleverse les relations entre les hommes au sein des commanderies, chacun
portant la croix qui en fait un protégé du Temple. Les barrières sociales sont
alors brisées et c'est un véritable Etat dans l'Etat qui se dresse dans le royaume
de France.
Quant aux relations entre Templiers et chevaliers arabes, elles aussi font
l'objet d'une révision déchirante... On comprend mieux, allant de découvertes
en découvertes, ce qui a conduit Philippe IV le Bel, au-delà de ses problèmes
d'argent, à abattre le Temple. Et le lecteur prend alors conscience que rien
ne s'est passé comme il est écrit jusqu'à présent. Car ce sont moins de 700
Templiers qui seront arrêtés dans les 2000 commanderies que compte le pays.
Où sont donc passés les autres ?