Officiers et Soldats de la Garde imperiale
Tome 4. Les troupes a cheval, troisième partie, 1804-1815
Dans ce tome IV, nous finirons le chapitre consacré aux gendarmes d'élite, les fameux « Immortels », pour aborder ensuite les unités de cavalerie de la Garde beaucoup moins connues. Les gendarmes d'ordonnance et les gardes d'honneur, dont la création répondait à une volonté politique de l'Empereur de s'attacher la jeunesse des familles nobles et de la riche bourgeoisie, se battirent avec panache et distinction en Pologne, en 1807, puis en Allemagne et en France, en 1813 et 1814.
Depuis la campagne de Pologne, en 1806, les troupes françaises sont confrontées aux cosaques et à leur façon particulière de combattre. Dès lors, l'Empereur n'aura de cesse de mettre sur pied des unités de cavalerie légère, armées de la lance et capables de s'opposer à ces redoutables adversaires en utilisant leur façon de manoeuvrer. Les tartares lithuaniens, les krakus, que l'Empereur appelait « ma cavalerie pygmée » et, enfin, les éclaireurs opposèrent une résistance héroïque - et souvent victorieuse - aux nuées de cosaques auxquels ils furent confrontés pendant les campagnes de 1813 et 1814.
A la fin de ce volume, nous commenceront d'étudier les prestigieux artilleurs à cheval de la Garde qui firent tonner leurs canons dans toute l'Europe.