"Il est des moments plein de folie, couché sur le cercueil moelleux de la vie, je brandis avec fureur à la mi-mars plein d’icônes érotiques. Je sens cette langue épaisse et rugueuse qui tapisse mon visage. L’odeur palpable de l’âpre salive pénètre les pores de ma peau. Comme la bête, dans un état de transcendance innommable et complète, je crie la mort au pied du lit. Nu et embaumé de sueur, les gouttelettes froides tracent des chemins infinis sur mon corps tiède et branlant. J’entends dans un coin du monde les bruits macabres de la nuit. Le silence m’assassine. Je pleure, j’ai peur et je meurs. Le goût du sang dans ma bouche me rend ivre. J’aiguise la vie. Je la voudrais tranchante et pleine de facéties."